Souffrance

Bonjour Soleille

Oui.
Ah, la culpabilité qui colle à la peau.

Amitiés aussi
Ingrid

Bonsoir Ingrid et bonsoir à tous,

Je ne crois pas que le manipulateur souffre. Il souffre pour autre chose bien sur, comme toi et moi, mais il ne souffre pas parce qu'il manipule. Et d'ailleurs, souvent, se rend t-il compte qu'il manipule ? Je ne crois pas... En tous cas, pas toujours, parfois, lui même croit en discours, c'est là ou il cotoie la névrose obsessionnelle et même parfois, la paranoïa. Il est convaincu, c'est pourquoi il est convaincant...

Bonne nuit

Bonjour ,

Tout à fait Laure et difficile voire impossible de le déloger de son discours...

Amicalement

Des liens...des désirs et des relations...et des transferts...

Il me semble que l'un projette ses affects sur l'autre alors que l'autre introjecte les désirs, les manques du premier. On en revient aux dynamiques où plutôt que d'être en relation, les deux acteurs sont en fait isolés de l'autre, vivant dans le désir de la relation.

Peut-on parler de manipulateur et de manipulé ? En fait, dans les deux cas, il s'agit plutôt d'ignorance, d'impuissance d'abord et avant tout face à soi-même.

La victime des autres est souvent son propre bourreau. Et le bourreau peut facilement être vu comme victime de la relation qui est vécue "à deux"...

Cordialement, Zoé

A tous

Et si une certaine souffrance (hors le masochisme) ne servirait elle pas de rempart face à une "prise de conscience" beaucoup plus douloureuse et que le "moi" serait incapable de gérer?
Et qui protégerait de ..l'inconnu..bien plus angoissant.
Je pense à une homosexualité refoulée par exemple. (il y en a d'autres)

"Aux barreaux de sa prison ,combien le prisonnier restait attaché! (Freud)
(essais de psychanalyse)

Qu'en pensez vous?

Amitiés

Sigmund

Bonjour Sigmund,

Je pense, en ce qui me concerne, qu'effectivement, certaines souffrances sont des résistances que le moi érige pour éviter que se dévoilent certaines réalités, certaines émotions refoulées.

Cordialement, Zoé

"Aux barreaux de sa prison,combien le prisonnier restait attaché"

revient à dire que le sujet tient à son symptôme qui peut traverser des générations...

Une analyse réussie ,c'est à très longs termes réussir à "identifier" le symptôme ...Et c'est "l'horreur" à un temps T de l'analyse cette prise de conscience quant au transgénérationnel...passage à la limite du supportable pour l'analysant.

Effectivement, les résistances ne sont pas là pour rien et il faut savoir reconnaître leur "utilité" , respecter son rythme, sa vitesse de croisière...et celles des autres également....

Tout un art que d'apprendre à vivre finalement !

Amitiés, Zoé