fallait le dire..

PROLEGOMENES …

Sigmund, mon pseudo, parce que cela m’amuse…
Après avoir auditionné et rencontré plus de 300 analysés de toutes obédiences, et interviewé une cinquantaine d’analystes (Freudiens, Lacaniens et Jungiens), je crois que la psychologie des profondeurs est tombée dans un grand trou.
Quelle tristesse surtout, après avoir été analysé par des freudiens et... Lacan !
Certes ces trois la avaient du génie, on ne saurait dire la même chose de la plupart de ceux qui se sont engouffrés sur les brisées des Maîtres.
Combien sont passés du divan au fauteuil, persuadés d’avoir intégré la panoplie du bon spécialiste du « pipi-caca-libido » ! Ah quel ravage ! la phrase de Lacan « on ne s’autorise que de soi même » !
Et aujourd’hui on constate les dégâts, car bientôt il n’y aura plus sur les divans que des futurs analystes, mais pour analyser qui ?
A la mort de Lacan, les orphelins de l’objet « a » se disputant son héritage, nous ont permis d’assister à une pitoyable comédie où chacun se revendiquait, du vrai savoir, le plus souvent glané on ne sait où.
De dissidents en scission, eux même divisés en sous-groupes, quelle pitoyable idée ces tristes bouffons ont donné de la science et de l’art de Freud !
Quant aux Jungiens que l’on compte sur les doigts de la main (pour les moins médiocres), ils n’ont probablement jamais guéri autre chose que les scarabées, qui d’ailleurs n’étaient pas malades et ne demandaient rien à personne !
Mais, à une société déliquescente, correspond la floraison de « psy » de bazar, formés dans des instituts « bidon », nantis de diplômes, dont même les clowns du cirque Médrano ne voudraient pas !
Rien ne les arrête. Et Internet, quelle manne, vendre du vent à des gogos paumés qui d’ailleurs ne savent pas très bien ce qu’ils cherchent…
Certes il y a un avantage avec Internet, ces « fricothérapeutes » ne risquent pas de s’allonger sur le divan à coté de leurs patientes…
D’ailleurs ils n’ont pas de patients, mais des « clients », comme les dames de petite vertu, qui elles au moins soulagent l’humanité…
Joyeuse époque où éclosent une pléiade de forums « psy » aussi creux qu’éphémères, coatchés par des allumés manipulateurs, et leur parterre de marionnettes en mal d’identification..
Et puis ces « gourous » à l’eau de rose, tous azimuts, qui savent si bien endormir les naïfs avec leurs fadaises, que répondent-ils à un homme qui a perdu son emploi, sans perspective d’en retrouver un autre, avec une femme au foyer, des enfants, une maison à payer…
Restez « zen » ! amusant n’est ce pas !
Mais où sont donc passés les fils de Freud ?
Chers analystes où êtes vous ?
Bon sang ne saurait mentir…
Et vous qu'en pensez vous?

Sigmund

Euh... moi j'ai eu une expérience plutôt négative, et puis une qui est en cours donc je suis mal placée pour en parler, mais par contre j'ai envoyé mon cher et tendre se faire voir chez quelqu'un de la SPP et le résultat est remarquable vu de l'extérieur...

Mais ça me fait toujours un drôle d'effet de voir que beaucoup de personnes - des femmes surtout (pas ici rassurez vous) - sont engluées dans des trucs que je trouve malsains et qui ont contribué à me faire dire adieu à mon premier psy

Et sur internet... on voit de tout. Je ne peux pas oublier que j'ai activement participé à un défunt forum d'entraide et que c'est celui là qui m'a aidé à tenir quand mon cher autorisé de lui-même continuait à me massacrer à grand coups d'axiomes psychanalytiques plus ou moins bien digérés. Mais ce forum a duré à peine plus que ce que durent les roses. Et il y avait parfois un côté entrainement vers le gouffre. Bon, quand ça marche, ça peut s'apparenter à de la thérapie de groupe genre AA, mais c'est rare.

Mais effectivement Sigmund, quelqu'un me parlait l'autre jour de maltraitance théorique. Et puis je regardais aussi ce docu sur la souffrance au travail il y a peu, et je voyais des gens qui utilisaient des mots et des gestes que j'ai traversés, utilisés, qui traversaient les mêmes douleurs, les mêmes interrogations et les mêmes difficultés ; l'oedipe ici était peu opérant.

Je ne sais pas si la psychanalyse guérit ou si elle a jamais prétendu le faire. C'est un bon outil de connaissance de soi, de "croissance" dirait ma psy. Mais... entre deux séances, quand tu es mal, ce n'est pas ça qui te permets de tenir, il faut avoir recours à d'autres techniques. Mais me disait un autre psy, "justement c'est votre analyse qui vous (re)donne l'énergie de (re)chercher ces techniques". Moi je dirais que c'est ma mère qui m'a appris à ne pas mettre tous mes oeufs dans le même panier et à garder les pieds sur terre.

D'ailleurs pour de nombreuses maladies, anxiété, troubles borderlines, maniaco-dépression, les psychiatres font désormais appel à ce type de solutions : tout un bouquet de techniques allant de la méditation aux soins esthétiques en passant par les thérapies psycho-sociales ou cognitives et comportementales. Et ça semble marcher.

Mais autant je connais des sophrologues, profs de yoga, kinésiologues, théâtreux etc qui sont très bien, autant je vois parfois de drôles de personnes qui jouent à être ce qu'elles ne sont pas, et ça ne se voit pas forcément à la première séance.

Moi je suis pragmatique. J'ai du goût pour la psychanalyse, mais je ne supporte pas qu'on joue avec la souffrance des gens. Je ne peux pas dire si c'était mieux avant...

Je suis un peu embrouillée par tout ça, et je suis en colère aussi.

Désolée, je ne suis pas sûre de beaucoup contribuer à faire avancer le débat...

Amicalement

Bonjour Sigmund

La nostalgie d’un passé révolu, c’est ainsi qu’il faut le voir, pour ce rendre à l’évidence !!
Ou bien alors devenir un « « vieux grincheux » »qui ne veux que revivre, et revisité le passé …
Toi, moi, et les autres savons que la nostalgie nous enferme dans un monde qui ne pourra plus être avant. (Enfin presque)
Les élément qui la composaient sont expirer, laissant place à je ne sait quoi …en tout cas ne souhaite pas soulever la question !!
Il est probable en effet que les psys dans moins de 10 ans n’auront plus leur ‘’utilité’’, ou l’être humain est en perpétuel mouvement du changement …
En 50années, il y a eue les deux extrêmes.
Dans ma jeunesse à la campagne ,des voisins n’avais pas encore l’électricité ,,et aujourd’hui nous somme doté des plus hautes technologie ,les chercheurs ne savaient pas (mais avais le plaisir de chercher ) ,aujourd'hui ils savent (ou presque ) et l’enthousiasme n’est plus .
Est-ce à dire que tout fou le camp ??Ou le camps se fou des dires !!!!!!!
Si il faut le dire ainsi, pour que cela soit autrement, soit !!!!!Ne fichons pas le camp …
Faisons lui croire à un candi raton …souris on.En campo tant sur le clavier camp agnard…
Bises nostalgiques !!
Marielaine

Bonjour l'oiseau

Comment se fait-il que tu ne sois pas au lit à cette heure là..hein bon !
C'est vrai que les analystes de l'Institut sont et de loin les plus sérieux...
Mais pour y être passé, je t'assure que pour devenir analyste chez eux faut pas être un clown, d'ailleurs la plupart sont des médecins psychiatres !
Il a raison celui qui t'a dit que la cure, si elle ne guérissait pas, pouvait te redonner l'énergie de trouver d'autres moyens de continuer à vivre !
Dieu merci il n'y a pas que des guignols. Je connais des analystes remarquables et respectables et... écoeurés de voir ce qui se passe !
Nous n'avons pas fini d'en parler!

Bon dimanche

bises

Sigmund

Oui, Sigmund, c'est justement un psychiatre qui ma dit ça, et il m'a mis très en colère et je lui en veux d'autant plus que je sais qu'il avait raison sur de très nombreux points

Bises

Cher Sigmund,

Ce que je trouve dit avec une extrême justesse dans ce qu'il fallait dire:
"coatchés par des allumés manipulateurs et leur parterre de marionnettes en mal d'identification."

Sur ces forums,désertification des graves malades psychiques qui n'ont que faire d'allumés en miroir.Autrement dit,s'ils cherchent une identification,ils savent à quelle porte frapper ou en tous les cas,à quelle porte ne pas frapper.

Bien amicalement,