21 grammes…
Dans les années 60, dans des unités hospitalières de thanatologie, des chercheurs de plusieurs pays, Hollande, Etats unis, Allemagne et d’autres sûrement (ces travaux étant plus ou moins confidentiels), firent une découverte.
Avec des balances de pesage de très haute précision, placées sous les lits des moribonds, ils s’aperçurent, qu’au moment précis du trépas, ces derniers perdaient ….21 grammes !
Et cela, quel que soit le patient, son poids, sa taille, sa maladie, la perte de poids s’élevait invariablement à 21 grammes !
En lisant cette dépêche je fus plus que surpris et, comme j’étais alors dans l’impossibilité de vérifier cette source dans les laboratoires, je me promis d’essayer un jour d’y voir plus clair.
J’abandonnai vite la piste des médecins des hôpitaux. Ces derniers avaient d’autres choses à faire que de répondre à mes questions. Et puis, je dois l’avouer simplement, rien qu’à l’odeur de l’éther, j’avais déjà l’impression d’être un mourant…
Ce que je ne comprenais pas, c’était comment on pouvait perdre du poids, même en faible quantité, sans aucun échange chimique ou d’une autre nature ?
J’en serais resté là de mes investigations, si un ami journaliste ne m’avait dit un jour « Il y a Jean E. Charon (physicien, mathématicien, philosophe et écrivain) qui donne une conférence sur la relativité complexe ».
De lui, j’avais lu « La barque du temps », mais mes connaissances en physique quantique et autre relativité complexe étaient hélas un peu justes. Je décidais cependant d’assister à sa conférence.
A la fin de son intervention, j’allai le voir et lui exposai mon interrogation. Il me regarda, dubitatif, et me dit « le poids est fonction de la gravitation. Or nous ne savons rien des forces anti-gravifiques, encore moins de leur interaction avec les ondes et particules qui composent l’univers ! ». Puis il poursuivit « un électron n’a pas de poids, ni de temps, au sens où nous l’entendons. En quelque sorte il est immortel ! Il se peut que vous ayez dans votre composition physique, qui n’est qu’un assemblage de molécules ordonnées, des électrons ayant appartenu à Napoléon ou Landru ! Mais, dites moi, vous êtes chercheur ? »
Non, répondis-je, simplement journaliste, mais j’ai la passion de comprendre l’inexplicable.
Ni la théorie des « cordes », ni celle des « fractales » n’avaient encore vu le jour.
L’échange devint passionnant.
Quelque chose d’immatériel alors s’échapperait de notre dépouille physique quelque chose d’inexplicable pour nos sens limités.
Doit on croire à un principe immortel, ce qui expliquerait « l’âme » des anciens et le spiritisme de Kardec ?
Quelque chose donc continuerait qui fut nous, ailleurs, dans d’autres espaces temps, l’incarnation terrestre n’étant qu’un fugace passage.
Ne serions nous que des émetteurs/récepteurs d’ondes informelles venant de l’invisible ?
Mais alors les NDE*, apparitions, voyances, matérialisation de défunts, lévitations , bilocations, et aussi les miracles avérés, pourraient trouver un début d’explication en considérant ce paramètre invisible..
Enfin je me risquais : « Et Dieu ? »
« Vous voulez dire… les Dieux ? Une construction humaine, car nous sommes enfermés dans les limites de notre évolution et pour longtemps encore, de quoi méditer ».
Je pris congé en le remerciant de m’avoir ouvert de nouvelles pistes.
Difficile de résumer ici plus d’une heure de discussion captivante.
Et je dois dire que depuis, ayant multiplié les expériences et les témoignages, j’ai acquis quelques certitudes !
Donc le trépas la fin des fins ?
Pas si sûr.
Amitiés.
Sigmund
* NDE : Near Death Expérience ou EMI : expérience de mort imminente.