Loin des psys (et de ses déglingués !), du foot (fric bool) et de la politique (beuuurrkk), je vous offre cette petite comptine.
Bizarre … Vous avez dit bizarre ?
Il était dans son jardin et s’apprêtait à aller se coucher, après une journée bien remplie par l’épuisant travail de la terre et après avoir vu son premier match de foot.
La nuit était presque tombée et il contemplait le soleil qui se couchait à l’horizon.
Alors qu’il allait entrer dans sa maison, il entendit un bruit bizarre…
Sa femme lui dit « Albert, (c’était son prénom), vas voir, ça doit être encore les voleurs de tomates et de haricots »
Comme ses ancêtres, il avait le mou de veau près du béret.
Il se dirigea vers l’armoire à fusils, exhiba un Remington 6 coups, de quoi transformer directement un boeuf en viande hachée (façon steak tartare, sans les câpres !).
C’est en avançant dans le jardin qu’il vit un spectacle qui le stupéfia …
Il y avait un engin de plusieurs mètres d’envergure, ovoïde, posé au ras du sol et qui émettait une lumière bleue, presque douce, avec un ronronnement comme un bruit d’abeilles près d’une ruche !
N’en croyant pas ses yeux, il s’approcha et vit deux créatures qui s’affairaient sous ce drôle d’appareil et qui se retournèrent dès qu’elles le virent.
Elles étaient plutôt de petite taille, vêtues d’une sorte de scaphandre couleur « aluminium », avec un gros casque qui ne laissait rien transparaître de leur supposé visage !
Bizarrement Albert n’avait pas peur.
Il entendit comme une voix dans son cerveau « Bonjour ami terrien, n’aies crainte, nous sommes pacifiques. Nous venons d’une planète située à 14 années lumière, dans la galaxie Tau-Ceti de la Baleine, pas loin de la nébuleuse des Chiens de chasse».
Puis il pensa, puisque j’entends ces voix, pourquoi ne pas émettre une pensée aussi... « Euh… vous êtes en panne ? »
L’une des entités, qui lui faisait face, répondit « Non, une vérification sur l’inverseur à plasma du flux neutronique-anti-gravifique du calculateur magnétohydrodynamique »
Albert qui était un brave homme suggéra : « vous voulez que je vous prête ma caisse à outils, premier secours, de chez Auchan, 19 euros avec les bons de réduction de ma femme, y’a même une clef de 22 ! »
Ils ne répondirent pas, mais en observant cet aéronef Albert fût très étonné, car il n’y avait rien de gravé, sur les parois de cet engin bizarre.
Rien ? Ni Adidas, ni Carrefour, ni Midas, absolument rien, quoi !
Puis il se risqua : « Vous voyez qui en finale ? ». Mais ces gens étranges semblaient occupés à autre chose !
Lui contemplait ce spectacle en se demandant s’il ne rêvait pas.
Soudain une des deux entités s’approcha de lui. Elle lui semblait infiniment pacifique, il distingua, à travers le casque translucide, deux grands yeux en amande, assez globuleux, ce qui le fit penser à un poisson…
L’étrange individu était maintenant devant lui, il mit sa main sur l’épaule d’Albert et lui tendit ce qu’il crut être une barre de chocolat « prenez ceci en gage d’amitié, nous reviendrons ami terrien, car nous surveillons votre planète » et il rajouta « Non ! Vous ne serez pas champion du monde, mais vous ferez un match de légende».
Notre espace temps n’est pas le vôtre !
Maintenant entrez dans votre maison, sans vous retourner car nous allons émettre un puissant champ électromagnétique. Au revoir !
Albert eut comme un pincement au cœur, il s’était presque attaché à ces créatures.
Puis il entendit un fort vrombissement et tout était éclairé d’une lumière rouge orange. Quelques secondes plus tard il se retourna, il n’y avait plus rien… juste une odeur bizarre.
Albert était un peu sonné, quand par la fenêtre de sa chambre à coucher, il entendit « Albert, tu viens te coucher ! » C’était son épouse, Germaine, une femme dotée d’un charisme irrésistible, surtout sur lui ! Elle était du genre à offrir un peigne à un chauve…
Il prit son fusil qu’il avait laissé au pied du chêne centenaire et entra dans la maison.
Après qu’il eut posé la tablette de chocolat sur la table de nuit, Germaine lui demanda « alors qui c’était ? » Ben, euh, des types qui viennent de la baleine dans les chiens de chasse et qui m’ont offert du chocolat.
Germaine le regarda de son doux regard à pulvériser un tigre « toi, je vais t’interdire de descendre à la cave… ». Elle se retourna dans le lit et s’endormit aussi sec !
Albert ne retrouva jamais la tablette de chocolat.
Sigmund
Ps : Je ne connais pas cet Albert, ni son abominable virago de bonne femme !